Depuis quelques années, un format particulier a trouvé sa place dans les rayons de Noël : la romance de l’Avent, pensée pour être lue au rythme des 24 jours précédant le réveillon. Plus qu’un simple roman, c’est une expérience de lecture qui transforme décembre en un rendez-vous quotidien.
Un format inspiré des calendriers de l’Avent
À l’image du célèbre calendrier chocolaté, la romance de l’Avent divise son intrigue en 24 chapitres, un par jour. Cette structure crée une attente et un plaisir d’ouvrir chaque « fenêtre » narrative, renforçant l’attachement du lecteur à l’histoire et aux personnages. Le format joue sur la nostalgie des traditions, tout en l’adaptant au monde du livre.

Une immersion progressive dans l’esprit de Noël

La découpe en chapitres quotidiens permet une montée en intensité : les premiers jours posent le décor, les suivants introduisent la romance et les tensions, et la dernière semaine concentre l’émotion et les révélations. Cette progression imite l’excitation croissante à l’approche des fêtes, rendant la lecture encore plus addictive.
Un outil marketing efficace pour les éditeurs
Pour les maisons d’édition, la romance de l’Avent est aussi un format stratégique. Elle encourage un rythme de lecture régulier et peut facilement s’intégrer à des campagnes de communication saisonnières. Certaines éditions vont jusqu’à proposer des bonus (recettes, playlists, illustrations), renforçant le caractère événementiel du livre.
Des exemples récents qui confirment l’engouement ?
En 2025, Auzou publie deux romances de l’Avent : Un Noël à la cerise de Cynthia Kafka, avec ses paysages de montagne enneigés, et Cosy Love & Christmas Crime d’Anouk Filippini, un mélange de cosy crime et de romance à Paris. Ces titres montrent que le format peut accueillir des ambiances variées, du pur feel-good à l’enquête légère, tout en conservant son identité unique.


