La nouvelle romance d’Anna Todd, The Last Sunrise, était attendue comme un tournant. L’autrice d’After, devenue une figure emblématique de la romance contemporaine, revient avec un roman plus intime et introspectif. Néanmoins, si certains saluent une écriture plus mature et des thématiques sensibles, d’autres peinent à être pleinement convaincus. Retour sur les avis autour de The Last Sunrise.
The Last Sunrise d’Anna Todd : une écriture plus posée, mais une réception contrastée ?
Paru cet automne, The Last Sunrise confirme la volonté d’Anna Todd de s’éloigner du tumulte passionnel d’After pour explorer une tonalité plus douce, presque mélancolique. Le roman suit Oriah, dite Ry, une jeune femme en quête d’équilibre sur l’île de Majorque, entre souvenirs, deuil et reconstruction.
Les critiques reconnaissent à l’autrice une plume plus subtile, marquée par une certaine maturité. Les descriptions de Majorque, poétiques et immersives, font partie des points les plus souvent cités dans les chroniques positives. Plusieurs lecteurs saluent aussi la justesse avec laquelle Anna Todd aborde la maladie chronique, la santé mentale et la quête identitaire, des thèmes rarement traités avec autant de délicatesse dans ses précédents ouvrages.
La progression intérieure de Ry, fragile mais déterminée, offre une résonance plus émotionnelle que dramatique. On retrouve le goût d’Anna Todd pour les sentiments complexes, mais cette fois moins dans le cri que dans le silence.
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Une romance jugée inégale et un rythme qui divise les lecteurs
Là où les éloges se font plus discrets, c’est sur la romance elle-même. Nombreux sont ceux qui la jugent trop rapide, voire peu crédible, peinant à faire naître une véritable tension amoureuse. Certains lecteurs regrettent un manque de relief narratif, avec un rythme jugé trop contemplatif et des situations parfois répétitives.
Les critiques pointent aussi une impression de déjà-vu : les rebondissements et la dynamique émotionnelle rappellent par moments ceux d’After, sans pour autant en retrouver la fougue. Les thématiques sociales (maladie, écologie, tourisme de masse) effleurent le récit sans l’ancrer dans un propos plus fort. Les personnages secondaires, eux, demeurent en retrait, renforçant l’impression d’un roman centré sur la seule introspection de Ry.
Sur les plateformes de notation, The Last Sunrise se stabilise autour de 3,5/5. Les avis oscillent entre enthousiasme modéré et déception polie : une histoire « agréable », « douce », mais rarement « inoubliable ».
The Last Sunrise : un roman d’atmosphère plus que de passion ?
The Last Sunrise ne cherche pas à séduire par le scandale ou la brûlure, mais par la lenteur. Ce choix déroute autant qu’il fascine. Pour certains, c’est la preuve qu’Anna Todd a su se renouveler ; pour d’autres, c’est le signe d’un manque d’élan.
Quoi qu’il en soit, son roman divise tout en confirmant une chose : la reine de la romance américaine n’a pas dit son dernier mot, mais elle écrit désormais à une autre fréquence, plus apaisée, plus adulte, peut-être moins spectaculaire.
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