Qui a dit que la romance était ringarde ? Des sagas young adult aux comédies romantiques de l’été, des dark romances sulfureuses aux grands classiques revisités, The Romance Times suit de près tout ce qui fait battre le cœur des lecteurices. Une veille passionnée sur les tendances, les livres et les visages qui redéfinissent les codes du genre.

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La romance historique revient chez les éditeurs

Longtemps cantonnée aux rayons « passion » des librairies, la romance historique revient en trombe. Plus moderne, plus inclusive, plus audacieuse. Avec des autrices comme Morgane Moncomble qui préparent une trilogie ambitieuse chez Hugo Roman, et un nouveau roman historique annoncé par BMR, le genre semble se réinventer. Et surtout : il parle peut-être enfin aux lecteurs et lectrices d’aujourd’hui.

La romance historique moderne : un retour qui change tout ?

Le côté moderne de La chronique des Birdgerton

La romance historique n’a jamais vraiment disparu, mais son retour actuel (pour l’instant discret) n’a plus rien à voir avec les codes d’hier. Les annonces récentes, notamment la nouvelle trilogie historique de Morgane Moncomble chez Hugo Roman, ont remis le genre sous les projecteurs. Cette « romance historique 2.0 » séduit parce qu’elle parle le langage du présent, tout en gardant le charme d’un passé magnifié. Elle répond aux attentes d’un lectorat habitué à la romantasy, aux romances new adult ou aux sagas inclusives, comme l’a déjà tenté la série Netflix La chornique des Bridgerton.

Ce regain d’intérêt ne tient pas seulement à la nostalgie ou au décor somptueux des cours royales. Il tient à autre chose : une volonté de moderniser un genre que les lecteurs jugent souvent trop codifié, trop rigide, trop éloigné des sensibilités contemporaines.

Pourquoi les éditeurs misent de nouveau sur la romance historique ?

Les éditeurs de romance voient très certainement cette évolution comme une opportunité. Hugo Roman l’a très bien compris en pariant sur Morgane Moncomble et sa trilogie historique pensée pour 2026 : des jeux de pouvoir, une esthétique d’époque, mais aussi du consentement explicite et des personnages inclusifs. Autrement dit, des intrigues enracinées dans le passé mais racontées depuis le présent.

Du côté de BMR, la tendance se confirme avec l’annonce d’un roman se déroulant à la cour de Louis XIV, pensé pour séduire un lectorat habitué aux séries d’époque modernes, toujours dans l’énergie de la série TV Bridgerton. Les éditeurs, au travers de leurs auteurs et autrices, ne réinventent pas seulement un décor ; ils réinventent une façon de raconter l’histoire.

Dans un marché où la romantasy et la dark romance occupent beaucoup d’espace, la romance historique arrive comme une alternative séduisante : un terrain de jeu visuel, théâtral, glamour, mais capable de porter une sensibilité plus contemporaine.

Une romance historique plus inclusive, plus consciente, plus 2025

Si la romance historique revient, c’est aussi parce qu’elle s’éloigne de ses angles morts. Pendant longtemps, le genre a souffert d’un rapport compliqué au consentement, d’une représentation limitée des femmes et d’une vision très homogène des sociétés d’autrefois.

Les nouvelles autrices (et de plus en plus d’éditeurs) ne veulent plus reproduire ces travers. Elles alors proposent une romance historique qui assume son anachronisme : montrer des femmes puissantes, des relations respectueuses, des couples variés, des enjeux politiques ou personnels qui parlent aux lecteurs de 2025.

La série télé Bridgerton l’a prouvé (ne pas confondre avec la série de livres) : on peut montrer un XVIIIe siècle romanesque, somptueux, inventif, sans se priver de diversité ou de modernité. Et surtout, sans perdre en crédibilité narrative.

Cette génération d’autrices, de Morgane Moncomble à celles qui émergent chez des éditeurs comme BMR, veut justement cette liberté : honorer le passé sans se priver des valeurs du présent.

L'importance que peut prendre la romance historique en 2026

Pourquoi la romance historique 2.0 peut conquérir le lectorat New Adult ?

Le succès potentiel de la romance historique nouvelle génération repose sur un point essentiel : elle coche les cases du lectorat New Adult sans en reprendre les codes trop modernes. Elle permet l’ampleur émotionnelle, l’intensité des premières fois, la quête d’identité, mais dans des univers où tout semble plus grand, plus lumineux, plus romanesque.

Le regain d'intérêt autour de la romance historique

Pour les lecteurs passionnés de romantasy, de dark romance ou de sagas new adult, c’est un prolongement naturel. Ils retrouvent les enjeux politiques, les dynamiques de pouvoir, les intrigues de cour, l’esthétique d’époque, et la tension romantique.

Cependant, il y a aussi un autre sous-genre à surveiller : en 2026, la romantic suspense pourrait elle aussi connaître un bond spectaculaire. Le mélange romance + enquête + danger s’impose doucement dans les catalogues, et sa montée en puissance pourrait compléter, voire croiser, ce retour de la romance historique. Deux tendances parallèles, deux renaissances, et un même constat : le lectorat veut de l’intensité et du frisson, qu’il se situe dans un château du XVIIᵉ siècle ou dans une intrigue contemporaine sous tension.

Le futur de la romance historique : un genre en plein réalignement ?

La romance historique 2.0 n’est pas un retour en arrière. C’est un réalignement. Un genre qui se souvient de ce qui faisait son charme (les bals, les complots, les robes, l’interdit, les passions discrètes), mais qui refuse désormais les récits qui prennent appui sur des dynamiques dépassées.

Avec la trilogie de Morgane Moncomble chez Hugo Roman prévue pour 2026, l’annonce du roman L’apothicairie des sentiments chez BMR se déroulant à Versailles, et les signaux envoyés par d’autres éditeurs spécialisés, la tendance se confirme : la romance historique n’a pas fini de surprendre.

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