La nouvelle saga d’Ana Huang, Gods of the Game, s’apprête à débarquer chez Hugo Roman. Avec The Striker, attendu le 7 janvier, l’autrice phénomène de Twisted et Kings of Sin revient en terrain connu (la romance new adult), mais y injecte une énergie plus légère, fun et résolument sportive. Une évolution qui pourrait bien redessiner la carte des romances les plus attendues de 2026.
Sortie de The Striker d’Ana Huang : date et histoire de la nouvelle saga Gods of the Game

L’annonce est tombée il y a plusieurs semaines lors du traditionnel cover reveal d’Hugo Roman : The Striker, premier tome de la saga Gods of the Game d’Ana Huang, sortira en France le 7 janvier. Une date qui installe immédiatement l’autrice au cœur de la rentrée romance, portée par une fanbase déjà considérable. Depuis Twisted et Kings of Sin, Ana Huang occupe une place singulière dans le paysage éditorial francophone, capable de générer autant d’attente que de débats (notamment autour du tome 5 de Kings of Sin, encore absent du calendrier).
Avec Gods of the Game, elle déplace son terrain de jeu sans briser son ADN. On retrouve son goût pour les héros marquants, les héroïnes qui ne se laissent pas faire et les trajectoires sentimentales à forte intensité. Toutefois, dans Gods of the Game, l’ambiance semble plus lumineuse. Moins de noirceur, plus de fun, une dimension sportive assumée qui donne au récit un rythme particulier, nourri par la culture du foot (à l’européenne, ndlr) et la mise en scène de la Premier League anglaise.
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Gods of the Game : la romance sportive selon Ana Huang sur fond de Premier League
La saga Gods of the Game repose sur un concept simple : trois joueurs de Premier League, trois histoires indépendantes, mais interconnectées, et un univers commun où les personnages se croisent, s’observent, parfois se jugent. Ana Huang en fait une série plus accessible, pensée comme une petite pause après l’intensité de Kings of Sin. Pourtant, l’autrice n’abandonne rien de ce qui fait sa signature : tension émotionnelle, alchimie travaillée, jalousie maîtrisée et scènes « steamy » calibrées pour satisfaire son lectorat.
La mise en place de cette nouvelle saga rappelle à certains ses débuts : une écriture plus claire, plus contemporaine, presque feel-good dans l’énergie générale, tout en jouant pleinement les codes de la romance sportive. Rivalité sportive, entraînements, huis clos professionnels, gestion de l’image publique… autant d’éléments qui structurent un univers qui se veut réaliste, mais efficace d’un point de vue narratif.
The Striker : Ana Huang ouvre sa trilogie avec un couple sous haute tension
Dans The Striker, Ana Huang part sur l’un de ses schémas favoris : un désir qui gronde, une frontière qu’on ne devrait pas franchir, un contexte professionnel qui rend l’attirance dangereuse. Asher, star offensive du club, doit affronter un été sous pression avec l’arrivée de Scarlett, nouvelle coach brillante et déterminée. Leur dynamique se complexifie dès lors qu’un autre personnage (Vincent, frère de Scarlett) entre dans l’équation.
Si l’on s’en tient aux premiers retours, Ana Huang construit une romance où la discipline, la loyauté et la tentation ne cessent de s’entrechoquer. Scarlett refuse de perdre sa crédibilité. Asher refuse de renoncer à ce qu’il veut. Leur relation avance comme une bataille technique, chaque geste comptant, chaque faille révélant un peu plus ce qu’ils essaient tous deux de cacher.
Avec ce premier tome, l’autrice installe aussi des figures clés qui rayonneront dans les tomes suivants, en particulier Vincent et Noah.
The Defender et The Keeper : ce que l’on sait des tomes 2 et 3 de Gods of the Game

Le deuxième tome, The Defender, mettra cette fois Vincent sur le devant de la scène. Capitaine parfait en apparence, façonné par l’exigence et l’autorité, il se retrouve embarqué dans une cohabitation secrète avec Brooklyn, nutritionniste du club et meilleure amie de Scarlett. Entre défi personnel, attirance imprévue et gestion des règles internes, le duo bascule progressivement de la méfiance à un attachement émotionnel profond. C’est apparement le tome le plus slow burn de la trilogie, pensé comme un contrepoint délicat au caractère explosif d’Asher.
The Keeper, attendu fin octobre 2026 en VO, se présente comme une single-dad romance centré sur Noah, le gardien que l’on apercevra dès The Striker. C’est un trope qu’Ana Huang n’avait encore jamais exploré, ce qui alimente déjà les spéculations. Le livre est conçu comme un standalone, mais les lecteurs familiers de la saga savent que Noah accumule une forme de capital émotionnel dès les premiers chapitres de la trilogie. Ce dernier tome risque donc d’être le plus attendu (et probablement le plus sentimental).
Pourquoi la nouvelle saga d’Ana Huang pourrait devenir un phénomène romance en 2026 ?
En introduisant Gods of the Game, Ana Huang s’inscrit dans une dynamique particulièrement prisée du lectorat : la romance sportive contemporaine, déjà très visible sur TikTok. L’autrice arrive sur ce terrain au moment exact où ce genre de roman explose sur les réseaux sociaux. À l’approche de la prochaine Coupe du monde, le fait de délaisser le traditionnel football américain pour se concentrer sur une discipline plus européenne peut s’avérer être un choix des plus stratégiques.
Dans l’ensemble, le reste de la proposition est lui aussi stratégique : une trilogie accessible, publiée dans un calendrier régulier, avec des personnages attachants et un univers facile à suivre. Hugo Roman mise clairement sur un succès populaire, capable d’attirer autant les fans de Twisted que les nouveaux lecteurs en quête de romance légère, mais addictive.
The Striker d’Ana Huang coche toutes les cases d’une future tendance sur BookTok et Bookstagram : identifiable, visuelle, immédiatement compréhensible, mais suffisamment feuilletonnante pour inciter les lecteurs à suivre les tomes à mesure qu’ils sortent.


