Qui a dit que la romance était ringarde ? Des sagas young adult aux comédies romantiques de l’été, des dark romances sulfureuses aux grands classiques revisités, The Romance Times suit de près tout ce qui fait battre le cœur des lecteurices. Une veille passionnée sur les tendances, les livres et les visages qui redéfinissent les codes du genre.

Page d’accueil            Collaboration            Nous contacter             Mentions Légales

Morgane Moncomble se lance dans la régence

En situant l’un des tomes de sa prochaine trilogie à Londres en 1812, Morgane Moncomble s’attaque à un sous-genre phare, mais exigeant : la romance régence. Un pari risqué, mais qui pourrait redonner un souffle nouveau à un univers parfois figé et de plus en plus pointé du doigt.

La régence, un cadre codifié et exigeant en romance

La romance de la régence est sans doute l’un des sous-genres les plus identifiables de la romance historique. Popularisée entre autres par des autrices comme Julia Quinn, dont La Chronique des Bridgerton est devenue un phénomène mondial grâce à Netflix, elle repose sur des codes très précis : bals fastueux, mariages arrangés, hiérarchie sociale stricte et intrigues amoureuses où chaque geste compte.

Néanmoins, ces codes, qui ont longtemps séduit, peuvent aussi représenter une contrainte pour les autrices modernes. Les lecteurs connaissent déjà trop bien ces univers, et la comparaison avec les grands classiques du genre est inévitable. Pour Morgane Moncomble, il s’agit donc d’un véritable défi : réussir à trouver sa voix dans un cadre ultra-codifié.

La romance régence : un sous-genre qui a besoin d’un renouveau ?

Si la régence garde un public fidèle, beaucoup de romances historiques souffrent aujourd’hui d’un effet de vieillissement. Certaines intrigues, publiées il y a vingt ou trente ans, apparaissent datées dans leur vision de la société et dans leur traduction. Les lecteurs actuels, habitués à la new romance et à la romantasy, recherchent davantage de modernité, des héroïnes plus affirmées et des relations plus équilibrées (et aussi moins toxiques).

C’est précisément là que Morgane Moncomble pourrait faire la différence. Avec des romans comme Viens on s’aime, Aime-moi je te fuis ou Nos âmes tourmentées, elle a prouvé sa capacité à créer des personnages féminins complexes et des intrigues chargées d’émotion. En transposant cette approche dans un cadre de régence, elle pourrait moderniser un genre parfois perçu comme figé.

Le pari d’une plume contemporaine dans un cadre historique

L’enjeu est double pour Morgane Moncomble. D’un côté, elle doit convaincre les amateurs de romance historique, attachés aux codes de la régence. De l’autre, elle peut séduire une nouvelle génération de lecteurs qui découvrent la romance via les réseaux littéraires et qui n’ont pas forcément grandi avec les grands classiques du genre.

En 2025, la régence n’est plus seulement une affaire de costumes et de convenances. C’est aussi une opportunité de revisiter les rapports de pouvoir, de donner une voix moderne aux héroïnes et d’injecter l’énergie d’une plume contemporaine dans un décor classique. Si elle réussit, Morgane Moncomble pourrait non seulement relever un défi littéraire, mais aussi redonner un élan à la romance de régence en France.

D’ailleurs, pour ceux qui l’auraient manqué, l’autrice a annoncé via un story Instagram qu’elle prendrait des libertés avec l’histoire afin de pouvoir proposer un récit plus inclusif, à l’image par exemple de la série Bridgerton sur Netflix.

Post a Comment

You don't have permission to register