Le premier pop-up store Calix a pris vie à Paris et, pendant trois jours, les décors de leurs livres phares ont littéralement quitté les pages pour se matérialiser sous nos yeux. Entre ambiance pirate, bureau de vilain et bibliothèque cosy, l’événement a transformé le label en véritable expérience immersive. Nous y avons passé un petit moment, juste assez pour comprendre pourquoi Calix est en train de devenir l’un des acteurs à suivre ses prochaines années.
Le premier pop-up store Calix : une annonce très attendue par les fans du label
Le premier pop-up store Calix, organisé du 28 au 30 novembre dernier, a marqué une étape symbolique pour le label imaginaire de J’ai Lu. Calix a choisi de s’installer à Paris au même moment que le SLPJ de Montreuil, profitant de la présence massive des lecteurs jeunesse, young adult et romantasy déjà réunis dans la capitale. Pendant trois jours, les fans ont afflué pour découvrir un lieu entièrement imaginé autour des sagas qui ont fait la renommée du label.
Dès l’entrée, l’ambiance donnait le ton : on passait d’un décor pirate inspiré de The Hurricane Wars à un bureau de vilain tiré d’Assistant to the Villain, comme si chaque roman ouvrait sa propre porte. Plus loin, un coin lecture rappelait l’univers chaleureux de Welcome to Fae Café, tandis qu’une table de médecin sanglante renvoyait aux romances plus sombres du catalogue. Chaque espace était pensé comme un décor miniature, un clin d’œil amusé aux univers qui font vibrer les lecteurs en cette année 2025.
Les visiteurs pouvaient également retrouver l’intégralité des titres Calix en édition reliée, un choix éditorial parfaitement aligné avec l’esthétique très « collector » que la communauté réclame depuis plusieurs mois (et qui est désormais la signature du label). L’idée d’un pop-up à taille humaine a permis d’éviter les longues files à l’entrée, grâce à un système de tickets gratuits qui a fluidifié le flux de visiteurs tout au long de la journée.
Une immersion dans les univers Calix, entre décors vivants et rencontres d’autrices
Le pop-up Calix n’a pas misé uniquement sur les décors : il a aussi misé sur la rencontre. Trois autrices internationales étaient présentes le jour de notre visite : Théa Guanzon (The Hurricane Wars), Jennifer Kropf (Welcome to Fae Café) et Lucy Jane Wood (Rewitched). La file d’attente pour Théa Guanzon était impressionnante, signe de l’engouement massif autour de sa duologie depuis plusieurs mois. Ce moment de rencontre a offert une scène très représentative du phénomène romantasy en France : des lecteurs portant leurs éditions reliées comme des trésors, des discussions passionnées sur les personnages, et des dédicaces qui ressemblaient à un véritable rituel communautaire.
Cette attente nous a permis de passer plus de temps avec Jennifer Kropf et Lucy Jane Wood, toutes deux d’une douceur à l’image de leurs univers. Elles prenaient le temps de parler avec chaque visiteur, de demander ce qu’ils lisaient, pourquoi ils aimaient leur univers, et de partager quelques anecdotes personnelles. Ce contact humain, souvent trop rare dans les grands salons, a donné à l’événement un charme très particulier.
Au-delà des livres, Calix proposait aussi des objets dérivés inspirés de leurs sagas, un geste supplémentaire pour ancrer la romantasy dans une culture pop pleinement assumée. Le tout donnait un lieu vivant, chaleureux, animé par des acteurs costumés qui jouaient avec les visiteurs, renforçant l’idée que le label entend proposer une expérience à la fois narrative et sensorielle.
Quelques nuances viennent toutefois compléter le tableau : l’espace était assez petit, ce qui rendait parfois difficile de repérer les autrices moins attendues ou même la caisse au milieu de la foule. Avec la longue file pour Théa Guanzon, on sentait aisément que la configuration avait atteint ses limites. Toutefois, l’énergie du lieu, la créativité des décors et l’accueil des équipes ont largement compensé ces petits obstacles.
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