L’autrice de Babel et The Poppy War, figure incontournable de la fantasy contemporaine, change de cap. Avec Taipei Story, prévu pour l’automne 2026 en version originale, R.F. Kuang signe une histoire d’amour située à Taïwan, entre découverte de soi, choc culturel et mélancolie. Un virage littéraire audacieux qui intrigue déjà les lecteurs du monde entier.
Oui, Taipei Story sera bien une romance, mais pas comme vous l’imaginez
R.F. Kuang l’a confirmé : Taipei Story sera bien une romance, ou plus exactement une « love story set in the capital of Taiwan » (soit “une histoire d’amour qui se tiendra dans la capitale de Taïwan”). L’annonce, faite lors d’un événement à l’université d’Oxford, a surpris ses lecteurs. L’autrice, connue pour ses sagas de fantasy et sa satire littéraire Yellowface, s’aventure cette fois dans une fiction intimiste où l’amour sert de point d’ancrage émotionnel.
Néanmoins, il ne s’agira pas d’une romance classique. R.F. Kuang décrit son prochain roman comme un récit d’apprentissage, un coming-of-age centré sur une jeune Américaine d’origine chinoise venue étudier à Taipei. Derrière la promesse d’une histoire d’amour, Taipei Story explore le deuil, la langue et le sentiment d’appartenance, des thèmes chers à l’autrice, qui les aborde ici avec une sensibilité nouvelle. L’amour n’y sera pas un simple ressort narratif, mais très certainement un miroir des tensions culturelles et intimes du personnage principal.

Taipei Story, un projet littéraire entre amour, deuil et découverte de soi
Prévu pour l’automne 2026 chez The Borough Press (HarperCollins UK), Taipei Story marque un tournant dans la carrière de R.F. Kuang. Après avoir conquis la fantasy avec The Poppy War et secoué le monde littéraire avec Yellowface, elle s’inscrit désormais dans la veine de la littérature contemporaine américaine.
L’histoire suit une étudiante en programme d’échange à Taipei, confrontée à la mort de son grand-père et à sa difficulté à communiquer dans une langue qu’elle ne maîtrise pas. Dans ce décor vibrant, l’amour devient un langage universel : celui de la perte, de la mémoire et de la reconstruction.
R.F. Kuang s’inspire des tonalités d’Elif Batuman et Patricia Lockwood, et revendique une approche plus réaliste, sans magie ni satire. Taipei Story s’annonce ainsi comme une romance littéraire atypique : douce, mélancolique, mais profondément ancrée dans le réel.


