Qui a dit que la romance était ringarde ? Des sagas young adult aux comédies romantiques de l’été, des dark romances sulfureuses aux grands classiques revisités, The Romance Times suit de près tout ce qui fait battre le cœur des lecteurices. Une veille passionnée sur les tendances, les livres et les visages qui redéfinissent les codes du genre.

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Quel avenir pour les romances à concept ?

Depuis Un cœur pour Noël jusqu’à 31 jours pour t’aimer, les formats feuilletons imaginés par Auzou Romans séduisent une génération de lecteurs et de lectrices en quête de rendez-vous littéraires. Après l’hiver et l’été, ces romances à concept pourraient-elles s’installer durablement comme un nouveau pilier éditorial ?

Le succès discret, mais solide des romances à concept

Quand Un cœur pour Noël est sorti le 6 octobre 2023, le principe faisait sourire certains : une romance découpée en 24 chapitres, à lire comme un calendrier de l’Avent. Toutefois, le format a rapidement trouvé son public, porté par la plume de Sophie Jomain et une campagne de communication bien rodée.

Romance à concept et mood reading

Deux ans plus tard, la collection compte désormais plusieurs titres à concept, tous fondés sur une idée simple : faire du livre un objet-rendez-vous. 31 jours pour t’aimer, déclinaison estivale du format, sortie cette année 2025, s’inscrit dans cette logique : une lettre par jour, un chapitre, et l’envie de prolonger la lecture au fil du mois.

Ce modèle feuilleton, encore rare en romance jeunesse contemporaine, séduit pour sa simplicité et son côté original. Il transforme l’acte de lire en petit rituel quotidien, à la manière des séries ou des podcasts. Pour l’hiver 2025, Auzou Roman ne proposera d’ailleurs pas un, mais trois livres de l’avent : une romance, Un Noël à la cerise, un cosy mystery, Cosy love & Christmas crime, et un thriller, Le roman maudit.

Vers une cartographie des saisons littéraires ?

Après l’hiver, après l’été… pourquoi pas d’autres moments forts de l’année ? Le principe des romances « calendaires » ouvre de nombreuses possibilités :

  • Une romance de la rentrée, à suivre en septembre.
  • Une cosy romantasy parfaite pour l’automne.
  • Une correspondance pour février, autour de la Saint-Valentin.
  • Un roman printanier pour le mois d’avril.
  • Ou même une romance de l’attente d’un événement (examen, voyage, retour d’un proche, etc.).

Dans un marché saturé, ce type de format permet de segmenter davantage l’offre, de créer des points d’entrée thématiques et de fidéliser une communauté autour d’un concept récurrent.

Le succès des romances de l’Avent n’est d’ailleurs pas un hasard : il joue sur la nostalgie, la temporalité réelle, et le plaisir d’attendre. Transposé à d’autres saisons, le procédé pourrait devenir un rendez-vous incontournable pour la romance jeunesse.

De l’objet-livre au lien émotionnel : un filon éditorial à exploiter ?

Au-delà de la saisonnalité, c’est bien la logique du livre à concept qui se dessine. Un roman ne se vend plus seulement pour son intrigue ou ses personnages,mais également pour la manière dont il est présenté, reçu, consommé.

En proposant des lectures fragmentées, immersives, avec des éléments physiques (enveloppes, lettres, etc.), Auzou ne se contente pas d’innover : la maison crée un nouveau rapport entre le texte et le lecteur. Ce modèle pourrait inspirer d’autres éditeurs : imagine-t-on bientôt des formats hybrides mêlant audio, courrier, ou même messagerie interactive ?

La vraie question, désormais, n’est plus de savoir si ces romances calendaires ont un avenir, mais plutôt comment elles vont évoluer : vers plus de profondeur ? Un public plus âgé ? Ou d’autres formes encore plus immersives ?

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