Sorti le 2 octobre 2025 aux éditions DeSaxus (grand format) et PAL (version poche), Le Chevalier et la Phalène de Rachel Gillig s’impose comme l’un des phénomènes littéraires de cette fin d’année. Mélange envoûtant de dark fantasy et de romance poétique, le roman ouvre la duologie Le Royaume d’Eauroche et séduit un lectorat en quête d’histoires sombres, lyriques et immersives.
Le Chevalier et la Phalène : une sortie très attendue en romantasy ?

Dès sa parution, Le Chevalier et la Phalène a su captiver la communauté fantasy francophone. Publié simultanément par De Saxus et PAL, le roman marque le retour de l’une des nouvelles voix de la romantasy : celle de Rachel Gillig, déjà saluée pour son sens du mystère et sa plume envoûtante. Pour rappel, les lecteurs français avaient d’ores et déjà pu la découvrir avec Une fenêtre sur les ténèbres, publié sous le label Sabran.
Dans Le Chevalier et la Phalène, l’histoire suit Sybil, une devineresse orpheline qui travaille pour la cathédrale d’Eauroche, où six prêtresses se noient chaque jour pour invoquer les Augures et lire l’avenir. Quand le nouveau roi entreprend une tournée dans les six territoires du royaume, Sybil se retrouve plongée dans une intrigue où foi, prophétie et pouvoir s’entremêlent.
Le récit déploie une atmosphère à la fois mystique et chevaleresque, où les destins se croisent dans une tension constante entre lumière et sacrifice. Cette tonalité, aussi poétique que tragique, explique en partie l’engouement du public, et notamment des amateurs de romantasy.
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Une plume poétique et un univers qui réinventent la dark fantasy ?
Ce qui distingue Le Chevalier et la Phalène des nombreuses sorties fantasy de 2025, c’est sa manière de marier le sacré et le surnaturel. Rachel Gillig emprunte aux codes de la dark fantasy tout en leur insufflant une tendresse rare. La magie se vit ici comme un acte de foi, et chaque prophétie devient un geste de dévotion.
La romance, discrète mais essentielle, s’installe sans excès. Elle laisse respirer l’intrigue tout en apportant une profondeur émotionnelle aux personnages, loin des schémas de passion immédiate souvent reprochés au genre. Ce dosage subtil explique peut-être pourquoi Le Chevalier et la Phalène séduit autant les lecteurs de fantasy que ceux de romance.
Les critiques saluent la beauté des descriptions, la densité symbolique du texte et la capacité de Rachel Gillig à faire naître un monde aussi religieux qu’introspectif. Quelques voix pointent une certaine lenteur ou un démarrage prudent, mais la majorité reconnaît la puissance immersive du récit.
Le Chevalier et la Phalène : un succès porté par les réseaux et par le renouveau de la romantasy
Le succès du roman s’explique aussi par le contexte. En 2025, la romantasy domine le marché français : des sagas comme La saga d’Auren ou Le Pont des Tempêtes ont préparé le terrain à des œuvres plus contemplatives. Le Chevalier et la Phalène arrive au bon moment, répondant à une envie de lecture plus introspective, moins centrée sur l’action et davantage sur la foi, la loyauté et la destinée.
Les éditions De Saxus et PAL ont su capitaliser sur cette attente, avec une communication soignée et des éditions sublimes qui ont fait le tour des réseaux sociaux. La couverture, à la fois gothique et lumineuse, a largement contribué à la visibilité du roman. En outre, sur TikTok comme sur Instagram, les avis enthousiastes se multiplient : beaucoup évoquent un « conte noir et mystique » à lire au moins une fois.


